En 2016, j’habitais en Angleterre, où je venais de passer trois ans à travailler pour une entreprise située à Cambridge. J’adorais la vie en Europe (c’était juste avant le vote du Brexit), parce que je pouvais partir très souvent en voyage pour de très bas prix !
S’il y avait bien une destination sur ma liste, c’était la Grèce. J’en rêvais depuis que j’étais toute petite !
À une époque, je connaissais tout des dieux grecs, et je voulais par-dessus tout visiter Athènes. En grandissant, j’avoue que les plages et les paysages magnifiques de ce pays m’attiraient de plus en plus. Mais surtout, je savais que presque tous les restos y proposent du tzatziki. 🙂
J’ai donc réservé mon billet d’avion de Londres Stansted à Athènes, pour deux semaines de vacances.
La Grèce se visite bien toute l’année, selon les activités que vous aimeriez y faire. Évidemment, c’est un pays assez grand et on y trouve toutes sortes de paysages.
Pour ma première visite, je voulais voir Athènes et les Cyclades. J’ai choisi d’y aller au mois de mai, puisque c’est juste avant le début de la saison touristique et que la météo est agréable. Le seul hic, c’est que la Méditerranée n’a pas encore eu le temps de se réchauffer. Pour nous qui sommes habitués au froid de l’Atlantique, ce n’est pas vraiment un problème !
J’ai passé quelques mois à préparer tranquillement mon voyage solo. Comme je voulais bien profiter de mon voyage et faire le plus d’activités possible, je me suis fait un budget.
La Grèce peut rapidement coûter cher si on ne réserve pas d’avance l’hébergement. J’ai voulu changer d’hôtel un soir, une fois sur place, et les prix avaient doublé !
Je vous conseille donc d’avoir une idée assez générale des destinations à visiter et de prévoir une nuit sans réservation de temps à autre, au cas où vous changeriez d’idée.
Les petits établissements hôteliers sont plus susceptibles d’honorer le prix que vous avez payé si vous voulez modifier un peu la date de séjour (du moins, selon mon expérience).
Si vous voulez vous déplacer d’île en île, vous devriez prendre le temps de jeter un œil aux différents traversiers. Il existe plusieurs entreprises offrant des services entre les îles des Cyclades.
J’ai utilisé ce site web pour faire mes recherches. Si vous voyagez en haute saison, je vous conseille de réserver les trajets que vous considérez importants à l’avance. Il n’est pas rare que les bateaux soient complets pour les itinéraires les plus populaires.
Athènes (2 nuits) – Mykonos (2 nuits) – Naxos (3 nuits) – Paros (3 nuits) – Santorin (4 nuits)
Pour dormir, j’ai alterné entre des auberges de jeunesse et des hôtels peu chers.
Une fois à l’aéroport international d’Athènes Elefthérios-Venizélos, on peut rejoindre le centre-ville de deux manières en transport en commun : par autobus ou par métro.
J’ai choisi le métro à l’arrivée, car c’était plus rapide. Et je voulais profiter de l’après-midi sur place, n’ayant ensuite que deux autres journées complètes pour visiter.
Je suis allée porter mon sac à dos à l’auberge et je suis ressortie explorer. Ma première mission : trouver du tzatziki. Le serveur a dû me trouver un peu spéciale de commander une assiette de cette fabuleuse trempette alors qu’elle n’était pas sur le menu, mais peu importe ! J’étais aux anges.
J’ai passé quelques heures à explorer la ville, à observer ses habitants, à sourire béatement parce que j’étais heureuse enfin d’être là.
À 18 h, j’avais rendez-vous avec un ami de longue date. Dimitri est natif d’Athènes et s’est fait un plaisir de me faire découvrir un point de vue magnifique inconnu des touristes !
Nous avons passé une super soirée à un spectacle d’humour (en grec – je n’ai rien compris, mais la bière était bonne), puis je suis rentrée dormir à l’auberge.
Le lendemain, j’en ai profité pour faire l’essai de deux endroits recommandés par une amie grecque : chez Kostas pour le meilleur gyro (prononcé « yiro » et non pas « jiro ») et Six d.o.g.s, un pub en plein air connu surtout des locaux.
Je suis allée brûler les calories ingérées en visitant l’Acropole, qui se rejoint à pied du centre-ville. Un autre crochet sur ma liste de choses à faire dans ma vie !
Plongez dans la Grèce antique en visitant l’Acropole et le Parthénon à Athènes.
De retour à l’auberge, j’ai rencontré une Québécoise qui venait d’arriver. Elle m’a dit qu’elle s’était fait offrir des billets pour une visite d’Athènes en bus et m’a proposé de me joindre à elle le lendemain.
J’ai accepté ; ça me permettrait de couvrir plus de territoire, vu qu’il ne me restait qu’une journée avant de quitter pour Mykonos.
Pour me rendre sur cette île célèbre pour ses rangées de moulins datant du XVIe siècle, sur une colline surplombant la ville de Mykonos, et pour ses plages festives, je devais retourner à l’aéroport : l’infrastructure de bus et de métro est bien développée et sécuritaire à Athènes.
À Mykonos, j’avais réservé un petit appartement à quelques mètres de la plage d’Ornos. J’avais prévu y travailler un peu le matin avec mon ordinateur portable, en sirotant un bon café sur le balcon. J’ai adoré ce petit appartement si près de tout !
J’ai aussi pu essayer quelques restaurants pas très touristiques, où je me suis fait offrir de la liqueur de mastiha, un digestif que j’ai beaucoup aimé. C’est une liqueur de type brandy, élaborée sur l’île de Chios, l’un des rares endroits au monde où l’arbre à mastic est traditionnellement cultivé.
J’ai pu visiter le village de Mykonos et Little Venice, passant des heures à déambuler dans les petites ruelles magnifiques et à admirer les contrastes de couleurs.
En après-midi, je suis allée à la plage Paradise Beach, qui se transforme en fête gigantesque après 19h. Je ne suis pas très party animal, alors je suis restée juste assez longtemps pour bronzer un peu.
L’île de Naxos, au sud de la mer Égée, est la plus grande des Cyclades. Son paysage fertile couvre des villages de montagne, des ruines antiques et de longues plages.
Sa capitale homonyme (également appelée Hora ou Chora) est une ville portuaire peuplée de maisons cubiques blanchies à la chaux et de demeures vénitiennes médiévales.
J’y ai passé trois jours à me prélasser sur la plage, à lire et à marcher dans les collines. Les amateurs de vin pourraient d’ailleurs en profiter pour visiter quelques vignobles, puisque l’île est connue pour ses bons vins.
On dit que c’est ici que Dionysos vécut et qu’il fit don du secret de la vigne à ses habitants.
J’ai beaucoup aimé cette île, qui a su conserver son identité et sa nature sauvage malgré l’essor du tourisme.
Il restait huit jours à mon voyage, que j’avais décidé de diviser de manière égale entre Paros et Santorin. J’ai choisi Paros un peu au hasard imposé par la logistique du transport vers Santorin, et je ne regrette pas du tout d’avoir fait ce choix !
Cette île se trouve à l’ouest de Naxos dans l’archipel des Cyclades, dont elle est la troisième plus grande île par sa superficie ainsi que principal carrefour maritime. J’y avais réservé une chambre dans un hôtel en bord de mer et mes seuls plans étaient de lire au soleil, de manger (du tzatziki, vous l’aurez deviné) et de boire de la liqueur de mastiha.
Le deuxième jour de mon séjour, je suis tombée par hasard sur un couple de Canadiens qui avaient réservé une sortie sur un bateau privé. Il leur restait une place – est-ce je voulais me joindre à eux ? Euh, oui. Nous sommes donc partis en exploration sur la Méditerranée, repas typique copieux inclus. J’en ai profité pour me baigner dans des eaux turquoise et j’ai vu des dauphins !
Qui ne s’est pas déjà imaginé à Santorin ? En tout cas, j’en rêvais depuis très longtemps. C’est certes une destination romantique qu’on visite rarement seul, mais ça ne me dérangeait pas le moins du monde. D’ailleurs, un petit mot sur le fait de voyager toute seule.
Je trouve que les voyages solo permettent de s’ouvrir à d’autres, de découvrir des facettes de soi qu’on avait oubliées (ou qu’on ne connaissait pas encore), et surtout, de faire exactement ce qui nous tente.
Revenons à Santorin. Je suis arrivée en début d’après-midi. J’avais prévu de passer quatre nuits sur l’île, puis de prendre un vol vers Athènes le dernier soir, de dormir dans l’aéroport (plus jamais) et de prendre mon vol de retour pour Cambridge ensuite.
Santorin est encore plus belle en vrai ! Deux jours suffisent amplement pour profiter des plages et des charmantes ruelles de Thira et Oia. J’ai adoré mon séjour, mais quatre jours, c’était un peu long.
J’ai tout de même bien occupé mon temps : j’ai visité la plage de sable noir de Perissa, amplement marché, et passé du temps à la piscine de mon hôtel. J’ai admiré des couchers de soleil époustouflants (les plus beaux, après ceux du Vietnam !).
Le dernier soir, c’était la veille de mon anniversaire. Je me suis donc fait plaisir en commandant une planche de charcuteries et un verre de vin blanc grec, sec à souhait, et en regardant le soleil baisser tranquillement sur la mer Égée.
Puis, ce fut le temps de retourner à Athènes et de passer l’une des nuits les plus longues de ma vie, avant mon vol prévu à huit heures le lendemain matin. Ah, ce qu’on ne ferait pas pour économiser quelques sous.
Disons que maintenant que je connais un peu mieux les stratégies des programmes de points et de récompenses, je ferais en sorte de me payer une nuit dans un hôtel près de l’aéroport au lieu d’essayer de dormir DANS l’aéroport.
Apparemment, c’est interdit : les gardes de sécurité se sont amusés à réveiller tous les pauvres touristes éparpillés dans le terminal. Bref. J’ai appris ma leçon !
Je n’ai pu voir qu’une infime partie de ce pays magnifique qu’est la Grèce, et j’ai déjà très hâte d’y retourner. La Crète est également à découvrir !
Les économies, c’est par ici :